À propos de l'exposition

En 1982, à l’occasion du critérium de la première neige, Michel Barnier et Jean-Claude Killy présentent officiellement la candidature de la Savoie à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 1992. 40 ans plus tard, la Savoie commémore ses Jeux en mettant en lumière l’impact que cette aventure sportive hors norme a pu laisser sur son territoire. Une ville candidate doit franchir de nombreuses étapes avant de devenir ville olympique. Il lui faut disposer de sites géographiques adaptés aux différentes épreuves, en les aménageant ou en les créant le cas échéant. Elle doit aussi prévoir des structures d’accueil pour les athlètes et des moyens de transport adaptés. De la candidature à l’aménagement des infrastructures, en passant par l’implantation des équipements sportifs, tout va concourir à la transformation et à la modernisation du département ; c’est le premier effet JO ! Du 8 février au 1er avril 1992, la compétition sportive prend le relais.

Toute une population va animer et entretenir la ferveur olympique, lors des épreuves mais aussi dans les rangs des volontaires ; la magie des JO a une fois encore opéré. En effet, quand un événement sportif international prend possession de l’actualité tous les deux ans, il tente d’imposer une trêve, d’appeler à cesser les conflits et d’unir le monde dans une compétition pacifique. Il rappelle les valeurs que sont l’excellence, le respect et l’amitié ; il prône un style de vie, une éducation par le sport pratiqué sans discrimination, dans un esprit qui exige compréhension mutuelle et fair-play.

« L’important dans la vie n’est point le triomphe mais le combat, l’essentiel ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu ».
Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux Olympiques modernes.